Mandarins 92

  • Accueil
  • À propos
  • Contact
  • Cursus
  • Blog
  • Modules
  • Demo
  • Tests
  • Chansons
m92 | Face au racisme à l'école

Face au racisme à l'école, l'Éducation nationale a mis en place des actions éducatives (link), occasion de les initier à des langues vivantes (cursus)

Pourquoi cette intervention ?

À l’école, les enfants remarquent très vite les différences entre eux : la couleur de peau, la forme des yeux, les traits du visage… Cette curiosité est naturelle. Mais elle s’exprime parfois avec des mots entendus ailleurs — « yeux bridés », « tête de Chinois » — des expressions courantes, mais chargées du racisme ambiant.

Et si nous, adultes, au lieu de laisser ces remarques se figer dans leur esprit, les guidions vers ce qui distingue réellement les êtres humains - Nos langues, nos cultures et nos pensées ?

Lorsqu’on apprend à regarder au-delà des apparences, on découvre d’autres façons de parler. Ces différences ne nous séparent pas : elles nous enrichissent : C’est cela que je souhaite partager ici.

Trame de mon exposé

Je commence par demander aux élèves de chercher les différences dans la façon dont nous traçons les lettres latines et les chiffres arabes. Ensuite, je leur présente les caractères chinois — qui constituent le cœur de l’apprentissage au niveau élémentaire en Chine — pour leur montrer que :

  • d’une part, on partage de nombreuses idées universelles;
  • d’autre part, chacun ses codes, nous rendant uniques.

Enfin, à partir de l’emploi du temps d’un écolier chinois, nous imaginons ensemble ce que pourrait être sa journée, pour mieux le/la saisir en chair et en os.

Pour conclure

Mon objectif n’est pas d’être exhaustive, mais de dégager les grandes lignes de deux manières d’apprendre et de grandir. Je ne porte pas de jugement : chaque système scolaire a ses forces et ses limites.

Face au racisme, la première étape est d’ouvrir les yeux. Plutôt que de s’arrêter à l’apparence, apprendre à regarder l’écriture et à écouter les sons de l’autre pour découvrir leurs histoires.

Car, après tout, parler une langue — en français ou en chinois — c’est toujours un peu comme dessiner le monde, chacun avec sa sensibilité et ses différences.